Mes années de collège ont été marquées notamment par mes cadeaux de Noël. Autant auparavant j’avais eu droit aux Châteaux Forts, aux panoplies de Zorro ou de d’Artagnan, autant dès la sixième le chiffre 2000 sera le dénominateur commun de mes activités.
En 6ème ce sera Chimie 2000. En 5ème, Biologie 2000, en 4ème, exception à la règle, ce sera « Le jeune radio » . Puis en 3ème, un Électronique 2000 du genre de la photo d’illustration de ce billet.
Ce n’est pas exactement le même car je n’ai pu retrouver la version de l’époque qui comportait un beau pupitre en plastique gris ressemblant à un centre de contrôle de la Nasa en miniature. Si l’on ajoute à tout ça que dès que j’étais dans les jambes de mon père, électricien de métier, celui-ci me refilait des choses à faire pour que je le laisse tranquille, j’avais une voie toute tracée qui n’était pas forcément celle menant à khâgne et hypokhâgne. Mon père, mais mon grand-père aussi, me donnait des trucs à faire comme des « va et vient » à câbler sur une planche de contreplaqué.
Le va et vient sur la planche de contreplaqué m’a laissé un souvenir très net car pour arriver à ce que le circuit fonctionne, il fallait d’abord que je plante des clous représentant les différents contacts électriques dans la planche. Et là mes doigts, à défaut de mes draps, s’en souviennent.
Pas littéraire, pas adroit de ses mains, l’avenir du gamin ne s’annonçait pas simple. Mais une choses était quasiment acquise : son métier serait technique ou ne serait pas.
PapGeek !